Those Who Kill (US)
Lorsque des meurtres sont commis sans motifs apparents ou traditionnels et que les méthodes et le comportement des tueurs ne coïncident pas avec ce à quoi les enquêteurs sont habituellement confrontés, deux experts des serial killers, un détective et un profiler, font équipe pour les élucider...
Terminée | Américaine | 45 minutes |
Policier, Action, Crime, Drama, Thriller | LMN, A&E | 2014 |
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1.08 - Insomnie
Insomnia
Un tueur se sert de puissants hallucinogènes dans son mode opératoire, ce qui amène les enquêteurs à collaborer avec la brigade des stupéfiants, où travaille l'ex de Catherine. Thomas, de son côté, est bouleversé par une carte envoyée par le tueur qui met sa carrière et sa famille en danger. Après avoir fait une chute dans les escaliers qui lui a provoqué un AVC, l'état de santé de la mère de Catherine se dégrade de façon inquiétante..
Diffusion originale : 04 mai 2014
Diffusion française :
04 mai 2014
Réalisat.eur.rice.s :
John Coles
Scénariste.s :
Andrew Wilder
Guest.s :
Au début, je n'aimais pas trop Those Who Kill... trop putassière, mal construite, avec des personnages que je peinais à comprendre. Maintenant, je me régale avec un épisode 8 noir de chez noir, introduisant un tueur particulièrement sadique.
Sevigny est impeccable une nouvelle fois, Weston est parfait, je trouve que peu de chose à ce show qui a su trouver l'équilibre entre un univers poisseux et l'ambiance rassurante du cop show qui se trouve parfaitement pervertie ici.
Those Who Kill et une série sur la pervertion, un show qui joue avec les codes et se plait à déstabiliser le spectateur... Le SpaceCowboy est un satire, un pervers, mais surtout, un homme sans morale qui s'amuse de la souffrance qu'il fait subir.
L'intrigue de Catherine sur le thème de l'euthanasie est aussi remarquable, donnant une certaine noblesse au fait de sceller la vie d'une personne. Tuer un être humain est un geste de profanation... l'enrobage est juste le signe de notre relation à la mort, entre la faiblesse de Catherine et la toute puissance jouissive du psychopathe.
Certes, la progression se permet une grosse facilité, mais l'ensemble reste remarquable et étrangement fascinant, obligeant le spectateur à sortir de sa zone de confort, celui du copshow façon "western" où le sheriff tire toujours plus vite que le méchant.
Dans Those Who Kill, on est dans le polar pur et dur... et putain, c'est le pied.